lundi 1 février 2010

Mariages interreligieux en 2010 : état des lieux


Interreligieux ou exogamiques ? Les rabbins préfèrent cette dernière expression. Ce qui expliquerait que la majorité d’entre eux refuse d’entrer en matière lorsqu’on les sollicite de bénir ce genre d’unions. Les libéraux sont plus accueillants, à condition que les enfants soient circoncis et éduqués dans le judaïsme. Une position assez semblable à celle que les Catholiques exigeaient des « couples mixtes » il y a cinquante ans !

L’islam orthodoxe continue d’interdire le mariage d’une Musulmane avec un Chrétien, à moins que ce dernier ne se convertisse à la religion du Prophète de l'Islam. Par contre, il supporte l’union d’un Musulman avec une Chrétienne, surtout si celle-ci se convertit à l’islam. Bien entendu, les enfants épouseront la religion du père.

Quant aux Bouddhistes, ils paraissent accepter tous les cas de figure, tout en souhaitant que l’amour prenne un jour la couleurs de la compassion.

Amour et religions ne font donc pas forcément bon ménage. C’est ce qu’ont appris une trentaine de personnes qui ont participé en janvier 2010 à quatre soirées organisées par la Délégation catholique à la Plateforme interreligieuse de Genève, sous la responsabilité du frère Guy Musy op.

Une question demeure posée à toutes ces traditions religieuses : comment faire le tri entre les servitudes de la coutume et les exigences de la foi ?

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